Le lit : histoire et formes

céline dubord
par
Céline Dubord
Ebéniste diplômée en techniques des métiers d’art
Présidente de l’
Institut Québécois d’Ebénisterie

 

 

Un brin d’histoire du lit

 

On peut considérer le lit comme le meuble le plus important de la maison puisque nous y passons le tiers de notre vie. Nous y dormons, il est le lieu privilégié des amants et son port d’attache, il nous aide à nous remettre de nos maladies, il est la scène où prennent place les rêves et quelles que soient ses fonctions, il est omniprésent de notre naissance à notre décès, étant souvent le lieu de notre premier souffle de vie et de notre dernier rite de passage.

Certaines personnalités célèbres ont même considéré le lit comme lieu de travail : Winston Churchill travaillait alité pendant la Deuxième Guerre mondiale ; Matisse, âgé, dessinait sur les murs qui entouraient son lit avec des morceaux de fusain fixés à une canne ; Rossini y composa plusieurs opéras et Colette y a écrit bon nombre de ses romans; le poète John Milton conçut alité «Le paradis perdu» tandis que ses filles transcrivaient ses vers; et finalement, Marcel Proust, le plus célèbre des artistes atteints par la maladie, écrivit «À la recherche du temps perdu» au lit.

La sédentarisation de l’homme a sans nul doute poussé ce dernier à rechercher des formes plus complexes que la simple couche posée au sol pour des raisons aussi diverses que : s’extraire de l’humidité du sol, se protéger des animaux, se cacher de la lumière, se reposer à l’abri… D’où cette longue chaîne d’inventions au service du confort ou de l’apparat qui nous fera voir les lits les plus extravagants en ornement ou en accessoires jusqu’aux lits les plus dépouillés d’aujourd’hui où le repos absolu est recherché dans la technicité du matelas.

Les lits de prince, des meubles d’apparat

Les premiers lits
Les lits qui nous viennent des temps les plus reculés sont les lits des princes, ceux sur lesquels le plus grand soin a été porté pour les fabriquer et les conserver. Au XIVe siècle avant J.-C., Toutankhamon emporta cinq lits dans sa tombe pour l’accompagner dans l’autre vie ! Les lits en bois étaient ornés de fleurs de lotus et incrustés de matières précieuses (ivoire, or, argent). Ils comportaient des appuie-tête, en bois ou en ivoire sculptés, servant à soutenir les volumineuses coiffes des pharaons, et des tabourets relevant les pieds. Ces lits étaient conçus pour durer, au sens propre du terme, toute l’éternité.

Plus proche de nous, les bas-reliefs assyriens du VIe siècle avant J.-C. nous indiquent qu’il y existe deux manières d’utiliser le lit : l’une pour manger et l’autre pour dormir. L’ornementation est toujours riche et constituée de pin ouvert, de marguerites aux pétales partant du cœur, de rinceaux de plantes, de flèches ou de lames. Accordant la plus grande importance aux animaux qui symbolisaient la force, les lits des souverains étaient aussi décorés de taureaux, de béliers, de lions et de grands serpents, souvent incrustés de pierres précieuses et posés sur de luxueux tapis entassés pour plus d’aisance. Les nomades de ces civilisations dormaient sur des peaux de chèvres emplies d’eau pour s’isoler de la terre froide.

Dans la Grèce antiques, matelas, couvertures, molletons, tapis et peaux de bêtes étaient amoncelés sur des lanières de cuir entrelacées. Les draps étaient rares mais les couvre-lits étaient richement brodés, de même que les oreillers, placés à la tête et au pied du lit.
Les pieds étaient plus hauts que ceux des lits égyptiens. Cette caractéristique permettait ainsi aux Grecs de prendre part à de gigantesques festins dans leur lit, le service étant facilité par cette nouvelle hauteur.

Dans la civilisation romaine, le lit était la marque d’une grande richesse. Le rôle des tissus était considérable; les lits, les sièges n’étaient rembourrés que de coussins volants, à la mode orientale et il y a une volonté de confort qui se traduit par une courbe dans le dossier. Le lit de repos était encore très haut et l’on s’y accoudait pour les repas. Inspiré du lit grec, il comportait comme éléments nouveaux des pieds tournés, une tête et un pied de lit. La mode était à l’ostentation.

 

Les lits du Moyen-Âge et de la Renaissance
Il y a toujours deux types de lit : ceux des riches et des nobles et ceux des populations plus ordinaires. Pour les premiers, l’usage du lit, raffiné et extravagant, qui existait dans les civilisations anciennes, va continuer sous d’autres formes. Pour les seconds, les lits les plus courants étaient un sac de toile, de la paille et un endroit où dormir. On cherche le confort de la chaleur pour passer la nuit. Au Moyen Âge, période de grande vulnérabilité et d’insécurité, les rois et les seigneurs étaient nomades. Le mobilier était soit fixe et lourd comme le lit soit facile à déplacer comme le coffre. Les lits médiévaux à baldaquin avec ses drapés sont une constante des enluminures. Ils étaient conçus de manière à ce que l’on puisse dormir en position assise, avec des coussins pour surélever la tête. Les tentures entourant le lit vont prendre de plus en plus d’importance et devenir des lieux de déploiement de richesse mais aussi permettre une plus grande intimité au couple.

Avec la Renaissance, les chevets de lit vont devenir des supports de décors sculptés. Du fait de sa valeur, le lit fait désormais partie du mobilier familial et on le mentionne souvent dans les testaments. Les femmes utilisèrent rapidement le lit comme un moyen de signifier leur situation et leur importance sociale.
Le lit fait partie de l’apparat des cérémonies : on dort dans un lit plus simple et on reçoit dans celui d’apparat. Les étoffes des dais et baldaquins drapées et brodées, établies au plafond depuis les coins des pièces, permettaient d’assurer chaleur et intimité. La condition sociale du résidant était désignée par la longueur du dais : les dais de la dimension du lit étaient réservés aux nobles alors que les dais de dimension moindre étaient destinés à la petite aristocratie. À l’autre extrémité de l’échelle sociale, les lits étaient tout à fait différents - le sommeil était une activité communautaire. Les lits accueillaient plusieurs personnes, ce qui explique qu’à cette époque ils étaient souvent très grands.

 

Les lits de parade des rois Louis de France
Le lit prend donc une importance croissante à partir de la Renaissance et ce jusqu’à la Révolution. La civilisation européenne était à son apogée, la France, carrefour de la culture occidentale, pouvait s’enorgueillir de nombreux lits parmi les plus somptueux. On va jusqu’à placer aux quatre coins du ciel de lit bouquets de plumes et vases en passementerie. Tous les rois s’offrirent des lits extravagants. Louis XIV en possédait plus de quatre cent lits, pour la plupart ornés de chevets et de garnitures très ouvragés. Il aimait rester au lit et tenait souvent audience dans sa chambre, où il délivrait ses ordonnances dans une position de repos.

 

Du lit de parade au lit confortable

Le règne du lit prit fin après la Révolution. Il devient alors un élément de mobilier plus intime et fonctionnel. Pour une classe bourgeoise ou de petite noblesse en plein essor, les artisans vont proposer de nouvelles variantes de lit car la façon de se reposer s’apprécie différemment selon les moments de la journée, de la vie et des lieux : ainsi la pratique des lits jumeaux à la se multiplie à la fin du XVIIIe siècle pour permettre aux couples de dormir au frais pendant les mois d’été. De même, apparaissent les lits en fonte et les matelas de coton, deux éléments qui contribuent à rendre le lit moins attirant pour les insectes nuisibles (punaises). La mise en place de modes de production annonce les productions en série.

Au début du XIXe siècle, c’est l’époque où l’on voit la première utilisation du ressort et l’apparition des premiers meubles populaires en fer forgé.

L’heure est désormais à l’industrialisation. On assiste à la création d’un nombre impressionnant d’ateliers où la machine-outil (chaudière à vapeur) permet toutes les audaces : découper le bois, le fendre, le tourner, le blanchir, le polir, le mortaiser, le percer ; fabriquer des tenons, des queues d’aronde mécaniques, des tourillons; en un mot, confectionner toutes les composantes d’un meuble. De nouvelles formes voient le jour : des lits muraux encastrés, des berçantes mobiles sur plate-forme, des fauteuils à crémaillère au dossier adaptable, des divans-lits, etc. Les techniques de rembourrage sont grandement améliorées et augmentent le confort.

 

Le lit d’aujourd’hui : le sommeil réparateur

L’invention du ressort métallique pendant la Révolution industrielle puis celle de la mousse dans les années 40 permirent le développement du matelas à ressorts et du matelas en mousse de latex et de polyuréthane. Ce confort minimum devint alors accessible à tous. Et c’est bien ce premier critère qui entre dans le choix d’un lit aujourd’hui : nous voulons tous un sommeil réparateur par un dos bien traité.
Le lit d’aujourd’hui est le plus souvent composé d’un matelas à ressorts et d’un sommier à lattes ou tapissier qui sert à le soutenir. Ces deux éléments peuvent être posés à même le sol, sur un cadre métallique, ou encastrés dans un bois de lit. Il y a de nombreuses formes et dimensions de lits et la normalisation des tailles de matelas est une notion relativement récente. Le matelas idéal doit soutenir le dos de façon à ce que la colonne vertébrale conserve la même position qu’en station debout.

La fabrication des matelas est aujourd’hui très sophistiquée. Souples, durs, en mousse, en latex, en laine, à ressorts cylindriques, à ressorts ensachés et à eau (cylindre en vinyle extrafort remplis d’eau), il y en a pour tous les goûts et toutes les morphologies. Ils sont classés selon leur largeur, qui va de 80 à 180 cm. Leur longueur est en principe de 190 à 200 cm; ils doivent permettre une liberté de mouvement de chaque côté.

Et pour ceux et celles qui ne désirent pas un matelas traditionnel, les possibilités sont multiples : le futon composé de couches de coton, le matelas d’eau qui reprend le principe des nomades perses qui il y a trois milles ans dormaient sur des peaux de chèvres remplies d’eau, ou le matelas du troisième millénaire, un matelas de mousse viscoélastique qui réagit à la température et au poids. Conçue et développée pour le programme spatial de la NASA en 1970, cette mousse devait mouler la forme du corps des astronautes tout en allégeant la pression associée au décollage et au vol. En 1991, la compagnie suédoise Fagerdala World Foam présente une version améliorée de cette mousse, connue sous le nom de TEMPUR, destinée à l’usage domestique et médical.
Le confort absolu n’est-il pas devenu le luxe de nos jours au détriment du décor et de la parade ?

 

Quelques lits particuliers


Pour avoir d'autres informations sur le lit et le mobilier en général :
Le mobilier domestique, tome 1 : vocabulaire typologique
de Nicole de Reynies

Vous retrouverez ci-après une liste non exhaustive des différentes formes de lits et leur représentation.
 


 


Meuble d'apparat

Meuble exécuté dans des bois précieux avec un soin particulier et figurant dans les pièces de réception dans le but de donner une impression de faste et de somptuosité. À l’époque de Louis XIV, les principaux meubles d’apparat étaient le lit et le fauteuil.
 


baigneuse dite méridienne gondole, 1830
 


Baigneuse

Aussi nommée méridienne en gondole, la baigneuse désigne un lit ou un divan de repos, de forme ovale, rappelant celle d’une baignoire, d’où son nom. Introduite en France sous l’Empire, son dossier se prolonge de façon à former deux accoudoirs placés à des hauteurs différentes.

 


Banc-lit

Aussi nommé banc de quêteux, ce meuble, dont le siège et la façade se rabattaient par terre, formaient une boîte dans laquelle était étendue une paillasse qui servait à l’occasion de lit au quêteux de passage ou aux enfants de la maison.
 

 


Berceau

Lit pour jeunes enfants que l’on peut déplacer pour garder et surveiller l’enfant durant son sommeil. On dit aussi berceau à barattin, bercelonnette ou berceaunette.

 


Cabane

Expression canadienne-française, du début de la colonie, qui désigne un lit entièrement clos, formant une sorte d’armoire dans laquelle on installait une couche. Particulièrement utilisée par les premiers colons venus de France pour se prémunir contre les rigueurs de l’hiver nordique.
 

 


Lit carriole

Terme québécois désignant un lit qui, par la forme du chevet et du piétement suivant des influences Empire, rappelle le traîneau d’hiver canadien (carriole) monté sur patins. C’est le lit-bateau français.
 



chaise longue forme crapaud, 1879


Chaise longue

Siège caractérisé par un dossier incliné et une assise allongée permettant d’étendre les jambes de manière confortable. Ce type de fauteuil constitue, avec la bergère, la pièce de mobilier la plus typique du XVIIIe siècle et des premières années de l’Empire. Les chaises longues qui sont rembourrées et souvent constituées de trois éléments (dossier, assise et repose-pied parfois terminé par un dossier) se nomment duchesses et étaient utilisées comme lits de repos ou lits de jour.
 



duchesse brisée en deux, le repose-pied est amovible, 1772
 


Duchesse

Nom ancien désignant la chaise longue. La duchesse, élégante chaise longue capitonnée, utilisée surtout par les femmes comme lit de repos, est introduite en France sous le règne de Louis XV.

 


Hamac

Généralement en filet ou en toile, il se suspend à deux points fixes et sert pour le repos, la sieste ou pour se bercer agréablement.

 


Lit à baldaquin

Lit du XVIIe siècle, surmonté d’un baldaquin d’où tombent des tentures. Le baldaquin était un élément de couverture généralement formé d’un châssis en bois reposant sur des colonnes et revêtu d’une pièce de tissu retombant en drapé.
 



lit à quatre colonnes, 1771
 


Lit à colonnes

Lit à dais comportant quatre montants verticaux.



lit à la duchesse, 1771
 


Lit à la duchesse

Pièce de mobilier d’apparat utilisée en France au XVIIIe siècle. Ce type de lit était richement garni de tissus précieux et présentait un baldaquin soutenu par un dais appuyé contre le chevet du lit ou contre le mur, surplombant la couche entière.



lit à la polonaise avec dais en dôme, 1788
 


Lit à la Polonaise

Avec deux têtes d’égale hauteur réunies sur un côté et appuyé contre le mur, ce lit est habituellement réservé aux alcôves. Son baldaquin est supporté par parties métalliques incurvées. Le dais est de dimensions inférieures à la surface du lit. Il fut très à la mode sous le règne de Louis XVI.



lit à trois dossiers à la turque, 1771
 


Lit à la Turque

Lit de repos, à l’aspect d’un divan massif, à accoudoirs arrondis, caractéristique du mobilier français de la fin du XVIIe siècle. Surmonté d’un petit baldaquin en forme de coupole, ce lit était appuyé au mur, duquel retombaient deux panneaux de tissu précieux, drapés sur les accotoirs. À la mode sous le Second Empire.

 


Lit bateau ou en bateau

Il s’agit des formes les plus répandues durant le XIXe. Il comporte deux montants de même hauteur, incurvés vers l’extérieur et reliés par une traverse profilée qui en prolonge la courbure. Généralement placé contre un mur, ses accotoirs à rouleaux et le longeron visible présentaient un mouvement curviligne rappelant la forme d’une embarcation.

 


Lit clos

Lit fermé par des battants que l’on trouve encore en Bretagne. Ce type de lit était nommé «cabane» dans le Canada français.
 



lit d’ange à demi-ciel plat, XVe siècle
 


Lit d'ange ou lit à l'ange

Au Moyen-Age et à la Renaissance on l’appelait lit à demi-ciel. Il s’agit d’un lit de bout surmonté d’un dais de même largeur que le lit mais de longueur inférieure. À la mode sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI.



lit de bout avec un chevet, XVe siècle
 


Lit de bout

Également nommé lit du milieu, il s’agit d’un lit placé perpendiculairement au mur.

 


Lit de parade

Utilisé après le lit de travail, suite à l’accouchement, mère et enfant étaient transportés dans ce type de lit pour recevoir famille, amis et visiteurs. Il était habituel de baptiser les nouveau-nés sur des lits de parade décorés ou dans un lit d’apparat. C’est donc un lit honorifique dans lequel une personnalité peut être installée pour recevoir ou être placé à son décès. Souvent il est monté sur une estrade.
 



lit à la romaine, le dais est séparé du bâti, vers 1807
 


Lit impérial

Synonyme de «lit à la Grecque» ou «lit à la romaine», celui-ci fut très en vogue en France sous l’Empire et la Restauration. Appuyé au mur du côté de sa longueur, il est complété par un baldaquin et des draperies sur son mur d’appui.

 


pliant métallique en trois parties articulées
 


Lit pliant

Sorte de lit aux parties articulées pour être plié.

 


Lit de repos

Sorte de banquette ou de fauteuil capitonné servant à se reposer le jour, qui présente une forme allongée, supportée par un petit piétement et un dossier incliné. Apparu au XVIIe siècle, il fut en vogue au siècle suivant dans les versions duchesse, duchesse-brisée et méridienne. Les lits de repos ainsi que les chaises longues, les fauteuils, les divans et les sofas constituent des lieux à part réservés à la lecture ou à la rêverie.



lit de travers à trois dossiers, XVIIIe siècle
 


Lit de travers

Lit rangé parallèlement au mur c’est-à-dire adossé par un long-pan.



méridienne confortable, 1833
 


Méridienne

Lit de repos destiné à la sieste, caractéristique du mobilier français, de plan rectangulaire à deux chevets d’inégale hauteur, réunis par un dossier incliné. Synonyme de «lit à la Grecque» en raison de ses lignes classiques. Il fut en vogue dans la seconde moitié du XVIIIe siècle



lit simple en tombeau, 1771
 


Lit en tombeau

Lit du XVIIe siècle dont la courtine tombe obliquement du baldaquin se dirigeant vers le pied.



turquoise, lit de repos à deux chevets enroulés, mi XVIIIe siècle
 


Turquoise

Variété de la sultane, la turquoise est un lit de repos ne comportant que deux dossiers enroulés en crosse. Nommée aussi sultane, elle est du goût manifeste des turqueries du XVIIIe siècle.

  

 

Termes se rapportant au lit

1
Le chevet : terme utilisé pour qualifier la tête de lit, panneau du châlit plus élevé que le panneau du pied et les battants, faisant parfois partie du support du baldaquin.
Le dossier : partie droite, inclinée, incurvée, réglable, pleine ou ajourée, nue ou habillée, d'un siège, d’un fauteuil, d’un divan ou de tout autre meuble, sur laquelle s'appuie le dos. Ce terme désigne aussi la planche rembourrée ou en bois qui est placée au chevet du lit. La forme du dossier et sa décoration marquent l’appartenance d’un siège à un style.
2
Le court pan : traverse du chevet, ou du dossier de lit, reliant les pieds.
3
Pied de lit : extrémité du châlit d’un lit.
4
Longeron : pièce longitudinale du bâti d'un meuble, par exemple, dans un lit. C’est l’élément horizontal qui raccorde les chevets.
5
Le châlit : cadre du lit (longs pans et traverses) en bois ou en métal, fermé par le chevet et le pied de lit, relié par les battants.

les éléments d'un lit à baldaquin

6
Aigrette : panaches des pavillons de lits qui forment les dais et les baldaquins à l’époque médiévale jusqu’au XVIIIe siècle.
7
Baldaquin : élément de couverture ou de protection d'un trône, d'un siège ou d'un lit. D'origine orientale, il est généralement formé d'un châssis en bois reposant sur des colonnes et est revêtu d'une pièce de tissu retombant en drapé.
Dais : étoffes drapées tendues au-dessus d'un lit ou d'un siège, souvent ornées de panaches disposés aux quatre coins. C’est aussi une sorte de petit toit de bois sculpté tendu au-dessus d'un siège ou d'un lit.
Ciel de lit : cadre de tissu tendu au-dessus d'un lit, synonyme de baldaquin.
8
Courtine : tenture servant à séparer une pièce ou une partie de pièce de l’espace environnant, parfois même à isoler certains meubles comme les lits à baldaquin.

 

   






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